Le but de "Leaving Neverland" était de bombarder les téléspectateurs de détails sordides et choquants. Plusieurs critiques et journalistes ont souligné cet aspect comme étant le plus «accablant» du film. Cependant, ils oublient de préciser que chaque tentative de description des lieux, dates, événements spécifiques initiée par James Safechuck et Wade Robson a été fortement démentie avec des preuves solides à l’appui. Voici une liste de 25 mensonges de "Leaving Neverland" mis en lumière.
Mensonge nº 1 : Les histoires respectives de Robson et Safechuck sont similaires alors qu’ils ne se connaissaient pas
Pendant la promotion de "Leaving Neverland", le réalisateur du film n’a cessé de mettre l’accent sur le fait que Wade Robson et James Safechuck ont des histoires similaires bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés à l’âge adulte avant la Première du film au Festival Sundance en Janvier 2019. Cette affirmation est fausse car la ressemblance des deux narrations n’est pas une coïncidence.
En effet, selon une déposition de Wade Robson en 2016 (c’est-à-dire des mois bien avant le début de la production du film), James Safechuck et Robson s’étaient déjà rencontrés au moins une fois, début 2014.
C’est à ce moment précis que James Safechuck a rejoint Wade Robson qui s'apprêtait à intenter un procès contre la succession et les sociétés de Michael Jackson, procès mettant en jeu des millions de dollars. Dès le début de cette affaire, Robson et Safechuck sont représentés par le même avocat. Les deux étaient en parfait accord, tellement qu’au début du mois de Juillet 2016, d’un commun accord, ils décidèrent de renvoyer leurs avocats, et de changer leurs accusations.
Mensonge nº 2 : «Michael m’a remplacé par Brett Barnes»
Robson et Safechuck ne se sont pas arrêtés là. Ils ont clamé que d’autres victimes «plus jeunes» avaient aussi été abusées par Jackson lorsqu’eux-mêmes sont devenu trop vieux pour lui. Safechuck évoque une soirée à Chicago où il aurait été remplacé par Brett Barnes, et aurait passé la nuit à pleurer seul dans le canapé. Robson mentionne aussi Barnes comme étant «le petit Australien» que Jackson aurait molesté.
Cependant, jusqu’à aujourd'hui, Barnes continue à défendre Jackson en insistant sur le fait que ce dernier ne l’a jamais touché. Barnes et ses avocats ont même adressé un courrier direct aux réalisateurs et à HBO pour leur demander de retirer ces affirmations du film. La lettre dit : «Les fortes insinuations selon lesquelles notre client Brett Barnes aurait été sexuellement molesté par un de ses meilleurs amis sont outrageantes. Le fait même que personne n’ait tenté de contacter Mr. Barnes pour lui demander son avis sur la question est pitoyable. Pour faire simple, Mr. Barnes ne veut rien à voir à faire avec ce film et ne consent ni à l’usage de son image ni à ce qui y ressemble. Il souhaite simplement qu’on le laisse tranquille».
En mai 2013, à l’annonce d’une action en justice contre la succession de Jackson, Bret Barnes écrit sur Twitter : «Je veux que les gens réalisent que dans les derniers instants d'une vie, tout l’argent du monde ne sera d'aucune aide. Avoir la conscience tranquille, si.».
Mensonge nº 3 : "Michael m’a remplacé par le jeune Macaulay Culkin. »
Robson affirme aussi qu’il a été remplacé par un garçon plus jeune, l’acteur de "Maman J’ai raté l’Avion", Macaulay Culkin. Robson déclare qu’à l’époque où sa mère et lui ont déménagé pour les Etats-Unis, l’attitude de Michael avait complètement changé. Il accordait toute son attention à Macaulay Culkin. Mais Culkin est en réalité plus âgé que Robson de deux ans et continue jusqu’aujourd’hui à nier les accusations de Robson depuis des années.
Après "Leaving Neverland", Culkin a de nouveau pris la défense de Jackson : "Écoutez, je vais commencer par dire une phrase qui est la réalité : il ne m'a jamais rien fait. Je ne l'ai jamais vu faire quoi que ce soit. Et surtout en ces moments d'indignation, je n'ai aucune raison de tenir ma langue. Le mec est décédé. S'il s'était passé quoi que ce soit - je ne dis pas que ce serait élégant de le faire - mais ce serait le bon moment pour en parler. Et si j'avais quelque chose à dire, je l'aurais totalement fait. Mais non, je n'ai jamais rien vu, il n'a jamais rien fait."
Quand le réalisateur, Dan Reed fut questionné à propos de Brett Barnes et Macaulay Culkin, celui-ci répondit qu’il ne s’est jamais préoccupé de les interroger avant de les présenter comme de fausses victimes, il déclare : «Je ne veux pas pousser Culkin et Barnes à avouer quoi que ce soit. Pour l’instant, ils ne veulent rien admettre et ne veulent aucune confrontation».
Mensonge nº 4 : Michael nous gardait à l’écart les uns des autres
Robson et Safechuck déclarent que Jackson ne voulait pas que ses victimes présumées se connaissent et s’assurait qu’elles ne se trouvent jamais au même endroit, au même moment . Cependant, des preuves montrent que Robson et Safechuck se sont rencontré étant enfants et qu’il n’y avait donc aucun effort de la part de Michael de les garder à l’écart les uns des autres. Il y a aussi des dizaines de photos et de vidéos montrant que les enfants qui visitaient Neverland se connaissaient et passaient beaucoup de temps ensemble, y compris Robson, Safechuck, Barnes, Cascio et même Jordan Chandler. Robson lui-même, témoigne en 2005 qu’il a passé une nuit à Neverland en compagnie de Macaulay Culkin et Chandler.
Mensonge nº 5 : La gare imaginaire
Safechuck affirme qu’il aurait été abusé à plusieurs reprises dans la gare de Neverland. Il clame que Jackson et lui avaient l’habitude d’avoir des rapports sexuels au début de leur relation entre novembre 1987 et janvier 1990. Il déclare : «Dans la gare, il y avait une pièce à l’étage dans laquelle nous avions l’habitude d’avoir des rapports sexuels. On en avait tous les jours. Ça a l’air dingue, mais c’est un peu comme quand un couple commence à se fréquenter. Les premières fois , on le fait tout le temps.» Selon Safechuck, la dernière fois qu’il aurait été abusé est en 1992, à l’âge de 14 ans, considéré trop âgé pour Jackson .
Sauf que quelques semaines après la diffusion de "Leaving Neverland", l’histoire de la gare perdit toute crédibilité : Il s’avère que la fameuse gare n’existait même pas au moment des faits présumés. Sur le permis de construire, il est inscrit que l'autorisation n’a été délivrée qu’en septembre 1993, les travaux ont pris fin en hiver 1994, donc au moins 4 ans après la période citée par Safechuck.
Mensonge nº 6 : Le château invisible
James Safechuck évoque un autre endroit dans lequel il aurait été abusé : Le château de Neverland et les arcades, «dans des petits lits». Mais 3 personnes travaillant à Neverland à cette époque ont complètement démenti ces affirmations. D’abord, le responsable de la maintenance, Alan Scanlan. Celui-ci déclare qu’il n’y a jamais eu aucun lit à cet endroit. Brad Sundberg, l’ingénieur du son de Neverland confirme ce fait : aucun lit dans le château qui était entouré de fenêtres. En 2013, Rob Swinson, le guide de Neverland et responsable de développement décrit le château comme suit dans une interview : «Il y avait une télévision dans un coin, et rien d’autre».
Autre incohérence, le château non plus n’existait pas à l’époque évoquée, et la construction ne s’est terminé qu’en 1991.
Mensonge nº 7 : Faux objets brûlés
Le film "Leaving Neverland" se termine sur une scène dramatique dans laquelle on voit Robson mettre le feu à des objets qu’il aurait soit-disant reçus de Jackson en guise de cadeaux au fil des années. Ces objets sont en réalité des faux. On découvrira par la suite que Robson a mis aux enchères les articles originaux sur le site de ventes aux enchères Julien's Auction en 2011. Aucun des articles brûlés apparaissant dans le film n’appartenait à Jackson originellement (une copie de l’album Thriller 25, une réplique du gant de Billie Jean, l’Opus Michael Jackson). Robson a mis les véritables articles en vente pour la rondelette somme de 100 000 dollars des mois avant qu’il réalise qu’il a été «abusé».
En février 2019, Julien’s Auction confirme que Roson a bien vendu ses articles de valeur. Il déclare qu'"il avait besoin d’argent». Chose intéressante, Julien’s Auction déclare aussi que Robson a essayé de vendre ses objets anonymement mais qu’ils ont refusé. Les gants originaux et le chapeau de MJ ont été eux aussi vendus en 2011 par Robson.
«Wade nous a adressé directement sa collection, c’est lui qu’on a payé quand il a vendu sa collection, il avait besoin d’argent" Julien's Auction, Twitter.
«Wade a demandé à rester anonyme, il ne voulait pas qu'on sache que c’est lui qui vendait ces articles en 2011. Mais nous avons refusé et avons nommé ces articles «Collection de Wade Robson». Il a consigné plusieurs articles, et a demandé à ce qu’on vende tous les articles de valeur." Julien’s Auctions, Twitter.
Gants et chapeau originaux Michael Jackson vendu par Wade Robson en 2011
Mensonge nº 8 : Joy Robson s’est débarrassée de tout objet ayant un lien avec Jackson
Joy Robson déclare qu’elle s’est débarrassée de tout objet ayant un quelconque lien avec Michael Jackson dès que Wade lui a parlé des abus en 2012. Pourtant, dans "Leaving Neverland" (tourné en 2017), on peut voir Joy s’afficher avec des photos, des cassettes, des vidéos d’anniversaire et des fax dont elle n’a clairement jamais pris la peine de se débarrasser.
La famille Robson a continué à vendre des objets appartenant à Jackson même après avoir lancé une action en justice contre la succession de Jackson. En août 2015 , ils ont listé une photo encadrée de Michael Jackson au prix de 1100 dollars sur laquelle on peut lire «À Wade, le meilleur ami au monde. Amicalement Michael ». L’enchère a été postée sur eBay sans révéler l’identité du propriétaire.
Mensonge nº 9 : "Michael nous a appris à haïr les femmes"
Wade et James déclarent que Jackson détestait les femmes et les encourageait à en faire autant. D’abord, sachons qu’il n’y a aucune preuve montrant que Jackson ait jamais eu le moindre sentiment négatif envers les femmes ou les filles. Bien au contraire, il y avait autant de filles qui visitaient Neverland que de garçons, et elles ont passé autant de temps avec Jackson que les garçons au fil des années.
De plus, en février 2019, Brandi Jackson, la nièce de Michael Jackson déclare que Jackson lui-même l’a présentée à Wade, devenu par la suite son petit ami. Elle déclare «Wade et moi sommes restés ensemble pendant 7 ans, mais je suppose que ce n’est mentionné nulle part dans le «documentaire» car ça risquerait d'apporter des incohérences dans leur chronologie. Et est-ce que je l’ai déjà dit ? C’est mon oncle, Michael Jackson, qui a joué les intermédiaires entre Wade et moi. Wade n’est pas une victime». Avec ça, Brandi contredit totalement les déclarations de Wade dans le film.
Mensonge nº 10 : Les fax de la famille Robson
Les familles Robson et Safechuck présentent de vieux souvenirs provenant de Jackson dans le film, mais aucune d’entre elles n’a pu fournir de preuves pour corroborer leurs accusations.
Les Robsons montrent par exemple un échange de fax entre Joy et Jackson vieux de 27 ans qu’ils décrivent comme étant des «lettres d’amour» à l’attention de Wade. La scène des fax est considérée comme étant l’un des cinq moments les plus choquants de "Leaving Neverland", comme si ces fax présentaient des preuves irréfutables. La vérité est que cette scène a été tournée afin de détourner l’attention du téléspectateur du manque criard de preuves tangibles dans le film.
En effet, le contenu de ces fax n’a absolument rien d’incriminant, ils montrent juste Jackson exprimant son affection pour la famille Robson comme il le faisait souvent pour beaucoup d’autres personnes.
Dans sa déposition faite en 2016, Joy Robson déclare que tous ces fax lui étaient adressés à elle et sa famille. Joy dit que la plupart du temps, c’était l’assistante de Jackson qui les envoyait car lui-même ne savait pas comment le faire. Les documents judiciaires contiennent au moins 40 fax envoyés à la famille entière. On peut y lire «Joy, je vous aime tous", ou «Joy, si je peux vous aider, je le ferai volontiers», ou encore «Chantal, je t’aime car tu es douce et gentille». Ces lettres ne sont évidemment jamais mentionnées dans "Leaving Neverland" car elles ne correspondent pas à la trame portée par les accusations de Robson.
Mensonge nº 11 : Les enregistrements des Safechuck
La seule preuve que James Safechuck apporte dans "Leaving Neverland" est un enregistrement que Michael a fait lors d’une interview après son voyage à Hawaï avec les Safechuck. Dans le film, on peut y entendre Michael dire «la meilleure chose qui me soit arrivée à Hawaï fut de passer du temps avec Jimmy». Sauf qu’après vérification des documents judiciaires et des transcriptions officielles, on découvre que la phrase a été coupée au montage. En réalité, Jackson déclare «La meilleure chose qui me soit arrivée à Hawaï fut d’avoir passé du temps avec Jimmy. J’adore la famille de Jimmy et j’adore passer du temps avec eux".
Mensonge nº 12 : Falsification des déclarations de Mark Geragos
A un moment donné du film, on voit une vidéo d’archives d’un des anciens avocats de Jackson donnant une conférence de presse en 2003. Le but de cette inclusion étant de démontrer la soi-disant stratégie d’intimidation de Jackson dans sa volonté agressive de faire taire les victimes et de les empêcher de témoigner contre lui pendant le procès de 2005.
Sauf que la vidéo, qui dure à la base 2 minutes, a été réduite à 15 secondes sans donner de contexte. Geragos, qui n’a pas représenté Jackson au procès de 2005, parlait d’un problème tout à fait différent, celui des deux hommes qui ont illégalement mis Jackson sur écoute. Ces deux phrases où Geragos mentionne ces hommes ont tout simplement été omises dans le film. On peut clairement voir la tentative de manipulation dans la vidéo ci-dessous :
En mars 2019, Geragos s'est exprimé sur la scène en question :
«Cette conférence de presse n’a rien à voir avec les accusations. Je m’adressais directement aux hommes qui ont mis MJ sur écoute, ont été inculpés et ont plaidé coupables. Ils ont été envoyés à la prison fédérale. Merci de m’avoir prévenu, ça me donne une raison pour intenter une action en justice» Geragos Twitter.
En réponse à ce tweet :
«Une des pires personnes dans l’affaire Jackson est @markgerados, qui devrait s’excuser d’avoir harcelé et découragé d’autres enfants à parler».
Mensonge n° 13 : l'assignation à comparaître qui n'a jamais eu lieu
Robson affirme qu'il ne voulait pas témoigner en faveur de Jackson en 2005, mais qu'il a été contraint de le faire après avoir reçu une assignation à comparaître. Interrogé à ce sujet en 2016, Robson a déclaré qu'il se souvenait avoir reçu une assignation, bien qu’il ne sache plus quand ni où elle a eu lieu, ni si quelqu'un était avec lui. Robson n'a jamais présenté l'assignation à comparaître devant le tribunal et n'a fourni aucune preuve qu’il n’ait jamais été assigné à comparaître. Selon Scott Ross, l'enquêteur de la défense lors du procès Jackson en 2005, aucune assignation n’a jamais été faite à Robson : "Quant à faire témoigner qui que ce soit, j'aimerais bien que Wade Robson me montre l'assignation qu'il n'a jamais reçue. Je l'ai simplement appelé et je lui ai dit : Écoute, nous avons besoin que tu viennes ici tel ou tel jour. J'étais en communication régulière avec sa sœur, qui a témoigné ; j'étais en communication régulière avec sa mère, qui a témoigné de ces allégations… j'essaie de ne pas le dire, mais le niveau de stupidité, le niveau d'absurdité de cette déclaration est dingue. "
L'avocat de Jackson en 2005, Thomas Mesereau, a déclaré qu'il n'avait jamais entendu parler d’une assignation adressée à Robson par un membre de son équipe : "[La réclamation de Robson] me choque [...] Lui, sa mère et sa sœur sont tous venus à Neverland prêts à soutenir volontairement Michael Jackson dans et à l'extérieur de la salle d'audience. Et c'est ce qu'ils ont fait. "
Mensonge n° 14 : l'appel téléphonique que personne n'a passé
James Safechuck prétend que "vers la fin du procès", on a tenté de le forcer à témoigner en faveur de Jackson. Il dit que Jackson et son assistant personnel Evvy Tavasci l'ont appelé et l'ont supplié de témoigner, et quand il a refusé de le faire, Jackson s'est mis en colère et l'a "menacé". Dans les faits, le témoignage de James Safechuck n’avait aucun poids dans le procès de 2005, il n'a jamais été nécessaire de le faire témoigner. Le 28 mars 2005, le juge Rodney Melville avait déjà statué que "la preuve concernant Jimmy Safechuck ne serait pas reçue". Dès le début du procès, le tribunal a décidé que James Safechuck était une "non-entité" parce qu’il n'y avait aucune allégation à son égard, aucun témoin, et parce que Safechuck lui-même avait déclaré sous serment qu'il n'avait jamais été agressé. Par conséquent, la défense n'avait aucune raison d'appeler Safechuck à la barre et il n'était pas sur la liste des témoins, même pas en tant que témoin de moralité.
"James Safechuck n'avait rien à voir avec le procès, à part peut-être qu'il le regardait à la télévision, c'est le lien le plus proche qu’il a eu avec ce procès", déclare Ross. Il souligne également que Jackson ou son assistant n'étaient jamais en contact avec les témoins et que c'était exclusivement de son ressort.
Mensonge n° 15 : Les Grammy Awards
Dans son procès civil contre la succession et les sociétés de Jackson, Safechuck prétend que Jackson l'a emmené à New York pour qu’il assiste à sa prestation aux Grammy Awards en février 1989. Selon sa plainte, il était seul avec Jackson lors de ce voyage et "des abus sexuels à répétition se seraient produits". Le problème est que Jackson n'a même pas assisté aux Grammys de 1989, qui se sont déroulés à Los Angeles. Il ne s’agit pas simplement d’une erreur chronologique mineure. Jackson s'est produit aux Grammys de 1988, et James et sa mère l'ont accompagné lors de ce voyage à New York. Selon la propre plainte de Safechuck, au moment de leur voyage en 1988, sa mère ne lui a pas permis de dormir dans la chambre de Jackson et il a passé la nuit dans une pièce séparée, avec sa mère. Des "abus à répétition" n'auraient pas pu se produire pendant ce voyage. Safechuck lui-même prétend que ces abus sexuels ont commencé en juin 1988, dans une chambre d'hôtel à Paris.
Mensonge n° 16 : En plein air
Bien qu'il dépeigne Jackson comme un agresseur paranoïaque et très prudent qui mettrait beaucoup d'efforts pour ne pas se faire prendre, James Safechuck affirme qu'il a été agressé dans tous les endroits possibles - et impossibles - de Neverland. Parmi eux, des endroits en plein air accessibles à la vue de tous.
Safechuck prétend avoir été agressé dans la piscine de Neverland. Cependant, la piscine de Neverland était située dans une zone centrale que tout visiteur ou employé pouvait voir de loin. De plus, la piscine était entourée de caméras de surveillance et de sécurité, et les agents de garde de Santa Barbara avaient l’œil dessus 24h/24 et 7j/7.
James Safechuck raconte qu’une fois lui et Jackson ont failli être pris en flagrant délit par sa mère : "Le cinéma avait ces deux salles privées, il avait de grandes baies vitrées pour que vous puissiez voir le théâtre, et donc on faisait l'amour dans ces pièces. C'était un peu dangereux, mais c’était aussi assez excitant." La mère de James, Stephanie, a corroboré son histoire en décrivant de façon dramatique comment, une nuit, elle a essayé d'entrer dans le cinéma au moment où Jackson s’y trouvait avec son fils, mais les portes étaient verrouillées de l'intérieur.
Ce scénario s'avère impossible : les portes du théâtre de Neverland avaient des dispositifs de sortie d’urgence (également connus sous le nom de barres de protection) et ne pouvaient pas être verrouillées de l'intérieur. Selon Alan Scanlan, qui a construit le théâtre de Neverland, le verrouillage des portes n'était possible que de l'extérieur, et les seuls détenteurs de la clé étaient les agents de sécurité.
Mensonge n° 17 : Les surnoms
Le film traite également des surnoms que Jackson a donnés à Robson et Safechuck : Rubba Head, Apple Head et Doo-Doo Head, impliquant que ces noms sont suggestifs et sexuels. L’ancien enfant star Emmanuel Lewis, qui était l'un des amis de Jackson, explique que c'était lui qui avait créé le nom Rubba : "Tout le monde appelait tout le monde Rubba. Cela ne voulait rien dire." En effet, des dizaines de vidéos en ligne confirment que Jackson appelait tout le monde par ces surnoms : ses amis, ses propres enfants, ses nièces, neveux et cousins. "Nous étions les premiers Rubba, Doo doo et Applehead", écrit Yashi Brown, la nièce de Jackson, en réaction au film.
Mensonge n° 18 : Preuves et caméra à l’appui
Dans "Leaving Neverland", Robson dit que Jackson lui a offert une caméra vidéo comme "cadeau de faveur sexuelle" juste après son dernier abus présumé à l'âge de 14 ans : "Le lendemain matin, il m'a offert une nouvelle caméra, avec laquelle je pouvais jouer.
Mais en 2002, Wade a raconté une histoire complètement différente sur la façon et le moment où il a obtenu cet appareil : "Même lorsque j'ai commencé à m’intéresser à la réalisation de films, ce qui remonte à mes sept ans, même alors, il m'a acheté une caméra, mais au lieu de me la donner, il me l’a passée en disant : "Voici une caméra vidéo. Prends une semaine, apprends à l'utiliser, filme quelques trucs. Si tu fais quelque chose d'intéressant, tu peux la garder, si tu déconnes, je vais la reprendre." Une correspondance par mail entre Wade et sa mère, également connue sous le nom de Joy Robson, confirme que Wade a obtenu sa caméra lors de leur premier voyage aux États-Unis à l'âge de 7 ans, et non en 1996. Cette correspondance par mail date d'octobre 2012, à l'époque où Robson écrivait son livre et préparait son procès. Il avait échangé plusieurs mails avec sa mère au sujet de tous les détails de leur relation avec Jackson, qu'il a ensuite affirmé n'avoir jamais oubliés.
Mensonge n° 19 : La raison pour laquelle Robson a témoigné en faveur de Jackson
Depuis que Robson a déposé sa plainte en 2013, il a affirmé à plusieurs reprises qu'il "ne s'était pas rendu compte qu'il avait été maltraité" et qu'il "ne savait pas que c'était mal", et c'est pourquoi il avait déclaré au tribunal sous serment que Jackson ne l'avait jamais agressé. Néanmoins, Robson se contredit lui-même, dans le film et au tribunal. À un moment, pendant le film, il explique avoir décidé de témoigner en faveur de Jackson parce qu'il se sentait mal vis-à-vis de ses trois enfants et ne voulait pas que ceux-ci perdent leur père. La préoccupation de Robson suggère qu'il était bien conscient qu'une telle relation était inappropriée et réprimandable. Devant la cour, il répond sous serment à des questions spécifiques et explicites et déclare qu'il savait que Jackson pourrait se retrouver en prison s'il était reconnu coupable.
(Under the image : Wade Robson, juste après son témoignage en faveur de Jackson en 2005)
Q. Mr. Jackson vous embrassait souvent, n'est-ce pas ? - A. Non.
Q. Il vous enlaçait régulièrement ? - A. Oui.
Q. Il vous touchait ? - A. Un câlin, oui. C’était --
Q. Il mettait ses mains dans vos cheveux ? - A. Non.
Q. Il vous touchait la tête et le visage ? - A. Ouais.
Q. Vous a-t-il jamais embrassé sur la joue ? - A. Ouais.
Q. Vous a-t-il jamais embrassé sur les lèvres ? - A. Non.
À mesure que son témoignage se poursuivait, Robson a répondu à d'autres questions de même nature :
Q. Lorsque vous restiez au lit avec Mr. Jackson, est-ce que vous vous faisiez des câlins ? -A. Non.
Q. Vous vous couchiez côte à côte ? -A. Non.
Q. Vous touchiez-vous ? - A. Non.
Q. Considérez-vous qu'il aurait été inapproprié de vous faire un câlin dans son lit ? - A. Pardon ?
Q. Auriez-vous jugé inapproprié de vous câliner au lit ? -A. Non.
Robson, 11 ans, affirme que les allégations contre Jackson sont "un truc de malades" en 1993
Mensonge n° 20 : Michael a offert une maison aux Safechuck parce qu'ils l'ont défendu
"Nous voulions acheter une autre maison et Michael nous a fait un prêt à un taux très bas. Mon mari avait déjà fait une déposition, nous étions dans le camp de Michael, mon fils aussi était pour Michael, et quand tout a été ok, là Michael a effacé la dette. Michael a dit : "Non, je ne veux plus que tu me payes, c'est un cadeau." Alors il nous a acheté une maison. C'est juste une coïncidence, il ne nous a pas achetés, mais le moment était le bon. Ça sonne juste mal. "
Stephanie Safechuck a insinué que Jackson leur avait offert une nouvelle maison après avoir témoigné en sa faveur en 1994. Cependant la chronologie réelle réfute complètement ses insinuations.
Les documents montrent que les parents de James Safechuck ont demandé à Jackson s'il pouvait les aider à acheter une nouvelle maison. En mai 1992, Jackson a accepté de les aider et ils reçurent un prêt fixe de 305 000 $ à faible taux d'intérêt. Leur accord stipulait que les Safechuck devaient rembourser le prêt. Les parties ont signé l'accord bien avant les allégations de Chandler et deux ans avant que Jackson ait besoin de quelqu'un pour témoigner en sa faveur. Même après que la famille eut pris la parole, il leur a été demandé de rembourser leur prêt. Les Safechuck continuaient à demander d’allonger la durée de remboursement.
En juin 1997, cinq ans plus tard, les avocats de Jackson ont décidé d’effacer la dette que les Safechuck n'avaient pas payée. L’effacement des dettes n’est en aucun cas une tentative de faire retirer les accusations ni de recevoir le soutien des Safechuck.
Mensonge n° 21 : Robson et Safechuck n'ont rien à gagner
Les créateurs du film insistent pour présenter Robson et Safechuck comme des personnes qui n'ont "aucun intérêt financier". Leurs procès posthumes contre les entreprises de Jackson sont mentionnés très brièvement comme un problème mineur - mais ce n'est pas le cas. "Leaving Neverland" traite des allégations dans le contexte d’un procès à plusieurs millions de dollars, procès qui se poursuit encore à ce jour. Le film était clairement destiné à soutenir leurs poursuites. Il a même été utilisé à l'appui d'une modification de la loi [Code de procédure civile, article 340.1], qui permet désormais à leur affaire de se poursuivre. En outre, depuis la première diffusion de "Leaving Neverland", divers documents ont révélé la situation financière et d'emploi instable de Robson et Safechuck. Wade Robson a continuellement essayé de profiter de sa relation avec Jackson en vendant des objets de valeur, en essayant d'obtenir des emplois liés à Jackson et même en tentant de vendre son livre à un prix exorbitant des mois avant de déposer sa plainte.
Mensonge n° 22 : La danse de Stéphanie
Stephanie Safechuck a déclaré qu'elle était au lit lorsqu'elle a appris la nouvelle de la mort subite de Michael Jackson en 2009 (en fait signalée vers 14 heures GMT) : « J’ai dansé en apprenant qu'il était mort. J'étais allongée dans mon lit, la nouvelle est arrivée et je suis sortie du lit. Je me suis exclamée ‘Dieu merci, il ne peut plus faire de mal aux enfants’, telles étaient mes pensées. J'étais tellement heureuse qu'il soit mort."
Mais selon son fils, il n'a jamais parlé à personne de mauvais traitements qu’il avait reçus et ne s'est rendu compte qu'il avait peut-être été maltraité qu'après avoir vu l'interview de Wade Robson en 2013 ; il n'en a alors parlé qu'à sa famille. Stephanie ne pouvait donc pas avoir connaissance des abus présumés quatre ans avant que James ne lui en parle.
Mensonge n° 23 : "Michael nous a éloignés de nos familles"
Un autre mensonge dans "Leaving Neverland" est que Jackson séparait les enfants de leurs familles afin de pouvoir les contrôler. Selon les employés de Neverland et diverses personnes qui travaillaient pour Jackson, James Safechuck était toujours accompagné de ses parents lors des visites et des voyages.
L'assistant personnel de Jackson, Evvy Tavasci, a déclaré dans sa déposition de 2016 que toute la famille Safechuck avait visité Neverland "plusieurs fois" au début des années 90, mais Jackson n'était presque jamais là lors de leurs visites, bien qu'il se montrât toujours généreux envers eux. Une autre employée de Neverland, Judi Brisse, a tweeté juste après la diffusion du film :
Joy Robson contredit également l'affirmation de son fils. Selon ses dépositions (en 1993 et 2016) et son témoignage de 2005, elle était à Neverland chaque fois que Wade était là (sauf une fois en 1993). Elle a également déclaré qu'elle n'avait jamais senti que quelqu'un essayait de l'éloigner de la chambre de Michael. Selon Joy, sa famille a visité Neverland plus de 40 à 50 fois lorsque Jackson n'était pas là.
D'autres familles qui se sont liées d'amitié avec Jackson au fil des ans ont toujours affirmé qu'il passait du temps avec toute la famille - frères et sœurs, parents et autres membres de la famille.
Mensonge n° 24 : Neverland, l’endroit trop bien pour le quitter
Le film se concentre sur les expériences traumatisantes de Robson et Safechuck à Neverland, le célèbre ranch de Michael Jackson. Mais jusqu'à leurs procès, Neverland n'était rien de moins que « merveilleux » et une « terre sacrée » à leurs yeux.
Au fil des ans, Robson et Safechuck sont retournés continuellement à Neverland, que Jackson y soit ou non. Selon le témoignage de Robson, lui et sa famille s’y sont rendus au moins 40 fois en l'absence de Jackson. Lorsqu'il est interrogé sur Neverland dans les interviews, Robson est enthousiaste : "C'est comme Disneyland, c'est la meilleure chose au monde !". En 2008, Wade et sa femme Amanda ont tourné un film à Neverland et ont remercié Jackson dans le générique : "Nous tenons à remercier MJ de nous avoir permis d'utiliser sa terre sacrée". James Safechuck a également tourné une vidéo à Neverland. En fait, la plupart des photos qui apparaissent dans "Leaving Neverland" étaient des photos prises par Safechuck lors du tournage de son film en 1996. Robson aimait tellement Neverland qu'il a décidé de s’y marier avec Amanda. Il a demandé que la cérémonie de mariage ait lieu à cet endroit, dans la maison de Jackson. En mars 2019, l'assistante personnelle et nounou de Jackson, Grace Rwaramba, a révélé la demande étrange de Robson en plein cœur du procès de Jackson en 2005. Rwaramba se rappelle : « Je me souviens avoir répondu avec sévérité : 'Vous attendez-vous sérieusement à ce que je demande à Michael, en ce moment, pendant le procès, si vous pouvez utiliser le ranch pour le mariage de Wade ?' […] Pourquoi quelqu'un qui prétend avoir été agressé pendant plus de sept ans voudrait que l'un des événements les plus sacrés de sa vie se déroule sur la même propriété où les abus auraient eu lieu ? »
Mensonge n° 25 : "Rien n’a fait surface qui remette en cause ce qu’ils ont dit"
Si vous êtes arrivés jusqu'ici, ce mensonge devrait être assez évident. Le réalisateur de "Leaving Neverland", Dan Reed, a défendu les nombreux défauts de son film et a déclaré que ses recherches n'étaient rien de moins que parfaites : "Rien n'est apparu qui jette le moindre doute sur ce qu'ils m'ont dit et ce qu'il y a dans le film. Nous ne nous contentons pas de vous parler une fois. Nous vous parlons encore et encore et encore. Nous passons du temps avec vous. Je n'ai jamais entrevu quoi que ce soit qui m'ait fait soupçonner qu'ils étaient tout sauf véridiques."
En réalité, Dan Reed a insisté pour ne parler qu'aux Robsons, aux Safechucks et aux "enquêteurs du parquet" de l'affaire de 2005, et c'est tout. Il a complètement ignoré les enfants qui ont des histoires différentes à raconter (y compris Culkin et Barnes, qu'il a faussement présentés comme des victimes), il a refusé de parler à la famille Jackson, aux avocats de la défense, aux travailleurs de Neverland et à quiconque pourrait valider l'histoire du point de vue de Jackson. Reed n'a même pas étudié les propres déclarations et dépositions de Robson et Safechuck dans leurs affaires en cours contre les sociétés Jackson, qui sont facilement accessibles à tous ceux qui souhaitent mener une enquête appropriée. Tous les facteurs susmentionnés auraient donné un résultat complètement différent, un documentaire professionnel, factuel et peut-être plus équilibré.
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